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Février 2006

La Commission européenne revoit légèrement à la hausse les prévisions économiques pour l’UE en 2006

Selon la Commission européenne, la croissance économique devrait atteindre en 2006 2,2 % dans l’Union européenne et 1,9 % dans la zone euro, contre 1,5 % et 1,3 % respectivement en 2005. Par rapport aux prévisions établies à l’automne 2005, la croissance du PIB a été revue à la hausse de 0,1 point de pourcentage pour l’UE, tandis que les prévisions pour la zone euro restent inchangées.

Quant à l’inflation des prix à la consommation, elle devrait se chiffrer à 2,2 %, tant dans l’UE que dans la zone euro. Ces prévisions reposent sur l’hypothèse d’une hausse modérée des prix du pétrole jusqu’à la fin de l’année, ce qui cadre avec les attentes du marché, ainsi que sur le maintien, à son niveau actuel, du taux de change euro-dollar.

L’accélération de la croissance est étayée par le redressement de la demande intérieure

Les enquêtes de conjoncture indiquent clairement une reprise de l’activité économique au premier trimestre 2006 qui devrait se maintenir tout au long de l’année grâce à une croissance mondiale toujours vigoureuse et à un dosage des politiques économique et monétaire globalement adéquat. Des données récentes ont notamment confirmé une reprise perceptible de l’investissement privé en 2005 qui devrait perdurer en 2006 sous l’effet des hausses récentes du taux d’utilisation des capacités, des attentes optimistes du côté de la demande, d’une amélioration des bilans des entreprises et des conditions de financement qui demeurent favorables.

Les dépenses de consommation ont elles aussi montré des signes de reprise en 2005.

Les exportations devraient également continuer à croître à un rythme soutenu en 2006, sous l’effet de l’essor du commerce mondial.

Les écarts de croissance entre les grands États membres se réduisent

Au quatrième trimestre 2005, les chiffres de la zone euro ont été tirés vers le bas, en particulier par une croissance du PIB atone en Allemagne et en France, estimée à 0,0 % et 0,2 %, respectivement. Les écarts de croissance entre les cinq grands États membres devraient se réduire en 2006, du fait du redémarrage de l’activité, notamment en Allemagne et en France. Vers la fin de l’année, les cinq grands États membres devraient afficher un taux de croissance égal ou supérieur au potentiel. En Allemagne, les consommateurs devraient avancer leurs achats compte tenu de la hausse programmée de la TVA de 3 points de pourcentage, ce qui devrait doper temporairement la croissance à la fin de l’année. Mais comme les importations devraient croître en conséquence de la reprise de la demande interne, la contribution des exportations à la croissance sera moindre.

L’inflation reste stable

En 2005, l’indice des prix à la consommation a progressé de 2,2 % en moyenne, dans l’UE comme dans la zone euro. Ce chiffre est inférieur de 0,1 point de pourcentage au taux projeté à l’automne, ce qui s’explique essentiellement par la baisse temporaire plus marquée que prévu des prix du pétrole. Les prix à la consommation se sont de nouveau orientés à la hausse au début de 2006, mais l’inflation en glissement annuel devrait reculer à compter du deuxième trimestre, aboutissant à un taux d’inflation annuel moyen de 2,2 %, tant dans l’UE que dans la zone euro. Cette prévision repose sur l’hypothèse selon laquelle les prix du pétrole augmenteront légèrement au second semestre de l’année, ce qui est conforme aux attentes du marché, sans que cette hausse n’ait d’effets secondaires significatifs sur les salaires.

Évaluation des risques

Les incertitudes entourant les prévisions, qui étaient déjà présentes à l’automne, n’ont pas disparu depuis lors. En particulier, du fait de l’équilibre tendu entre l’offre et la demande, l’évolution des prix du pétrole est de plus en plus volatile et le risque de nouvelles hausses significatives ne saurait être exclu.

Enfin, même si les données d’enquête fournissent généralement des indications relativement fiables des tendances économiques sous-jacentes, les données chiffrées plus pessimistes des derniers mois assombrissent quelque peu l’optimisme qui domine dans le secteur des entreprises. Pour ce qui est des points positifs, compte tenu de la généralisation de la reprise économique depuis l’été dernier, le redressement escompté paraît désormais plus robuste qu’au moment de l’établissement des prévisions d’automne.

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