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Accueil - Interventions en séance publique - Projet de loi relatif aux libertés des universtés

Discours de Serge Dassault, sénateur de l’Essonne

Je n’ai ni la fougue ni le talent de mon ami Mélenchon... Je voudrais modestement vous soumettre quelques idées. Je pense tout d’abord qu’il faut prendre conscience que la formation délivrée par l’Éducation nationale et l’Université ne produit pas les résultats que l’on serait en droit d’attendre car, si les meilleurs éléments obtiennent d’excellents résultats, trop de jeunes sortent de l’école sans avoir de formation ou quittent la faculté après avoir échoué en première année. Cet échec est un fléau à éradiquer sans tarder. On aurait dû commencer bien plus tôt et, dès la quatrième, proposer un apprentissage à certains élèves, de même qu’il faudrait présenter une autre formation aux étudiants fourvoyés dans une filière qui ne leur convient pas, sans oublier les filières sans débouché. Comment mieux orienter et mieux accompagner les étudiants ? Vous parlez d’une orientation active mais sans apporter toutes les précisions nécessaires.

Personne ne répond aujourd’hui aux préoccupations de ces étudiants qui ont pris une mauvaise orientation ou qui suivent un cursus inadapté. Ils sont comme des conducteurs qui s’engagent dans une voie sans savoir où ils vont. Ils ont, comme les automobilistes, besoin d’un GPS, d’un logiciel d’orientation qui intégrerait leurs préférences, leurs capacités et les possibilités d’embauche. Cela éviterait cette véritable hécatombe qu’est l’échec scolaire et universitaire.

Un de mes amis, président d’une grande université de la région parisienne, souhaite que les présidents d’université soient élus par les représentants des enseignants et par des personnalités extérieures. Les études n’ont pas pour objet d’accumuler les diplômes mais de permettre l’insertion dans le monde du travail. Sa proposition nous rapprocherait d’une coopération entre les entreprises et les universités. Combien de chefs d’entreprise enseignent-ils ? Combien ont-ils l’occasion de proposer, par des conférences, leur expérience et leur exemple ? Cela aiderait pourtant les étudiants à s’intégrer dans les entreprises qui produisent de la richesse et non dans les administrations qui ne créent aucune croissance.

Voilà quelques idées simples que je me permets de vous soumettre à l’occasion de ce projet que je voterai.

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