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Mes meilleurs voeux pour 2007

Par Serge dassault, sénateur de l’Essonne
Le Figaro, mardi 2 janvier 2007

En ce début d’année 2007, je voudrais souhaiter à tous nos lecteurs et nos lectrices une excellente année pour eux et pour leur famille. Mais je n’oublie pas que cette année et les suivantes seront largement conditionnées par les élections qui auront lieu, et en premier lieu par la plus importante, celle du président de la République.

Je voudrais dire à ce sujet que l’avenir de notre économie, des emplois et de nos entreprises en dépend largement. Et quand j’entends parler de « libéralisme destructeur », de « sauver notre modèle social », de « licenciements inciviques », de « pérenniser les emplois », de « droit d’accès à l’emploi », de « faire des CDI la règle », etc., je me demande sur quelle planète on vit. Car ces déclarations péremptoires qui semblent ignorer les règles élémentaires de l’économie oublient que ce sont les entreprises qui créent les emplois, et que ces entreprises ont été créées et sont dirigées par des hommes qui ont investi leur argent et qui ne veulent pas le perdre en obéissant à des contraintes inacceptables. Si on continue à les traiter en ennemis, à vouloir les contraindre à des mesures de plus en plus dirigistes et de moins en moins libérales, eh bien ils iront s’installer et créer des emplois ailleurs. C’est ce qu’ils font déjà en s’expatriant de plus en plus à cause d’un impôt inique que seule la France conserve, d’horaires et de charges qui leur enlèvent toute compétitivité et qui les obligent à délocaliser eux-mêmes.

J’aimerais entendre parler au cours de cette campagne de notre situation financière, pour le moins critique, qui devrait nous interdire de financer des dépenses de fonctionnement par des emprunts, comme par exemple pour continuer à travailler 35 heures et emprunter chaque année pour cela 12 milliards d’euros, de dépenser 10 milliards chaque année pour des emplois aidés en empruntant, de payer les charges sur salaire des entreprises... en empruntant ! Tout cela crée un déficit budgétaire qui augmente chaque année notre dette à cause des emprunts nécessaires, qui augmente chaque année notre charge de la dette, qui diminue d’autant nos recettes fiscales utiles, qui nécessite plus d’emprunts, etc. Bref, à part cela, tout va bien !

C’est pour cela que, au lieu d’entendre des banalités et des promesses intenables de la part des candidats, j’aimerais que l’on parle un peu plus des nombreuses réformes urgentes à faire dans de nombreux domaines : le travail, les grèves, la famille, la formation universitaire et professionnelle, les entreprises, l’immigration, et surtout les finances, sans lesquelles on ne pourra rien faire.

Je ne sais plus quel roi disait à son ministre des Finances : « Faites-moi de bonnes finances, je ferai une bonne politique. »Rien à changer, sauf qu’aujourd’hui on fait plutôt l’inverse. En vérité, l’année 2007 sera bonne si on fait une politique de RUPTURE TOTALE et surtout pas de CONTINUITÉ...

À vous de choisir le moment venu...

Encore bonne année à tous.

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